Dans un contexte macro-économique défavorable, avec l’inflation qui se maintient au-dessus de 6% en ce début d’année et les taux d’emprunt qui dépassent 3% depuis mars, le marché de l’immobilier neuf n’arrive pas à relancer sa dynamique d’avant crise sanitaire.
Malgré un manque de logements constaté en France, notamment au niveau de la demande locative, le volume de chantiers démarrés baisse d’année en année depuis 2020.
L’offre disponible, sur la base des annonces diffusées sur les portails immobiliers, progresse artificiellement avec des programmes immobiliers qui s’écoulent plus lentement, le lancement d’un nouveau programme, outre les autorisations, dépendant aussi de la fin de commercialisation du précédent.

La fin du dispositif Pinel proche (31 décembre 2024) et sa baisse d’attractivité fiscale cette année a aussi pour effet un recul du volume de ventes dédiées à l’investissement locatif.

Le secteur de l’immobilier neuf manque encore de soutien de la part des pouvoirs publics pour proposer une alternative équivalente au marché de l’ancien, tant sur les autorisations de chantier que sur les dispositifs d’aides aux acquéreurs et investisseurs

La tension locative est 2,4 fois supérieure en Ile de France que sur le reste du territoire.

Le bassin méditerranéen affiche aussi une tension plus forte que sur le reste du territoire. En un an, la tension a progressé presque 2 fois plus en province qu’en IDF (+13% de tension sur les régions hors IDF).

L’offre de biens à louer a baissé de moitié en 4 ans, dans des proportions similaires pour les maisons
et les appartements.

Par rapport au 1er trimestre 2022, on note une baisse de 17% de l’offre de biens à louer au niveau
national.